Le dimanche 26 octobre 2014, à l’occasion d’un festival de Graffiti à Grenoble avec mon fils, je suis allé un peu retâter, du spray sur les quai de l’Isère. Ca faisait plus de 30 ans que je n’avais plus pratiqué cet exercice.
De 1982 à 1987, je n’achetais jamais de peinture.
Un jour, je me suis fait coincé dans une droguerie de St Jean-de-Maurienne avec un sac de sport remplis d’aérosols multicolores. Heureusement, la caissière de la quincaillerie GIRAUD était plus gênée que moi et n’a pas appelé les gendarmes.
Comme, en cette fin 2014, je suis un père de famille respectable, je n’avais acheté, que 4 bombes de mauvaise peinture, pour ce 26 octobre et beaucoup trop chères (de l’ordre de 7 € par spray) ce qui, évidemment, m’a beaucoup limité. Je reconnais que j’ai aussi bien perdu » la main « .
Grâce à un des jeunes gars, bien sympa, des BNT, qui lettrent beaucoup actuellement dans le rue de Grenoble, j’ai appris, qu’ aujourd’hui, on trouve des bombes, de bonne qualité pour pas cher dans certaines enseignes de la ville. [ Merci à lui ! ]
Le comble de l’ironie, c’est, peut-être, que cette reprise du Greffiti se passe à quelques pas de l’endroit où les flics d’Alain CARIGNON nous avaient arrêtés en décembre 1984 avec mon comparse Philippe Perrin.
Si l’internement, puis les médicaments, n’ont pas réellement eu raison de ma révolte, j’avais quand même dû m’exiler temporairement à Saint-Jean-de-Maurienne, chez mes parents, où, à l’époque, l’air était meilleur pour moi.
Vers la fin des années 80, je disposais, au moins, d’une cinquantaine de références de bombes pour peindre des trucs comme celui là :
Chouette ce tableau !
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Je l'ai fait au Labo n°1 à Saint-Jean-De-Maurienne en 1987 http://blog.thephase3.fr/1986/10/le-labo-n1-saint-jean-de-maurienne.html sur des draps d'hôpital psychiatrique.Il a disparu lors d'une exposition à Tulin-Fures en 1991. Ne reste que des photos.
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