Pour William James, le père de la psychologie, l’amour est une pathologie monomaniaque ayant pour objet l’être aimé. Il y a dans la rencontre quelque chose lié à la temporalité et à l’espace tant l’improbabilité d’une rencontre est énorme. Faut-il alors mettre une bonne part de quantique dans le rapport amoureux ?
Quand un certain lien de réciprocité sera atteint, l’aimant et l’être aimé (l’observant(e) et l’observé(e)) échangeront leurs rôles à volonté. L’Energie naissant de ce processus est le signe d’une alchimie relationnelle forte, d’un échange équilibré, équitable et juste.
Dès que ce phénomène se distord, que l’équilatéralité n’est plus respectée et que l’énergie s’épuise, l’amour devient un fardeau et il n’a plus réellement d’autre sens que celui qui cimenterait une charge familiale.
Je ne crois plus en l’amour éternel, grosse arnaque teintée d’un romantisme désuet, qui donnerait à toute union sentimentale un côté irrémédiable et définitif.
Le sentiment amoureux permet de mettre un nom sur ce qui n’est finalement qu’un arrangement entre deux personnes. Le contrat reste implicite et d’un formalisme triste à pleurer.
N’est-il pas souvent le signe d’une incapacité à se connaitre soi-même ?
Cultivons nos besoins intimes et n’agissons plus en fonction de ce que les autres attendent de nous, sans autre prétention que d’être celui (celle) que nous sommes.

L’universalité de l’énergie et de la matière n’existerait donc que quand il s’agit de trouver des arrangements avec soi-même, et selon les besoins du moment selon ce psychologue.
Sacré aveu de frustration personnelle à propos de l’amour!
Belle oeuvre que celle de ce couple qui fait penser à celui de « L’hommage à Appolinaire »….
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Merci Henri.
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« J’ai vécu comme un fou et j’ai perdu mon âme » disait Apollinaire .
Pour moi, c’est le contraire, je crois.
Le passage par la folie m’a ouvert à la méditation et à une certaine recherche spirituelle.
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Oui, tu aurais ainsi trouvé ton âme et ta réalité humaine en « perdant la raison » en quelque sorte,
Je pense y voir une analogie avec un parcours personnel de traversée de certains tourments et autres affres et expériences troubles,
Le tableau évolue avec ce visage rougeoyant…..?
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Et quel rapport avec l’amour…?
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Je n’en sais rien. Il se peut que je ne sache pas ce qu’est l’Amour. Il semble y en avoir tellement de déclinaisons !
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Oui, l’amour est une manifestation et une expression de la vie et certainement pas une vue de l’esprit ni un processus quelconque rationnel ou pouvant être réduit ou conditionné par une intelligence humaine ou artificielle…
C’est un vécu affranchi des notions de doute,
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Il parait que l’amour ferait perdre la raison, mais l’amour peut-il être raisonnable et la sagesse ne donnerait-elle que des problèmes de prostate ?
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