Quand phase3 rêve, Kidult agit.

Longtemps, j’ai braillé que le graffiti était mort depuis qu’il a été intégré et perverti par le marché de l’art. Je me trompais lourdement : Parce qu’il est subversif et incontrôlable, il reste exact et définitif.

A l’heure où le street art est à la mode, Kidult fait bien de nous rappeler que le graffiti, à son essence, s’oppose formellement à la mode et au consumérisme. Comme le punk, le graffiti est un art né de rien si ce n’est de la créativité de quelques-uns, victimes du rejet social et vivants dans la pauvreté. Ils s’opposent à ceux qui ont tout, et démontrent qu’avec rien, on peut arriver à faire de grandes choses. Le graffiti n’a réellement de sens que s’l dénonce, et que s’il est utilisé dans un but subversif. Voila pourquoi il est né dans la rue, et voila pourquoi il continuera de grandir, pas dans les galeries, ni dans les écoles, mais la réalité de l’urbanité et de la vie

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