Expérience participative et créative – Étape I

Ma prochaine toile sera mise en ligne ici à différents stades de son avancement. Vous qui passez par là, venez y mettre votre grain de sel.

Que vous soyez un fervent défenseur de la santé mentale, un curieux avide de comprendre de nouvelles perspectives ou un compagnon de route ayant ou n’ayant pas également vécu des expériences similaires, j’espère que cette œuvre en devenir saura toucher votre cœur et éveiller votre esprit.

Vos commentaires constructifs sur ce site seront précieux aussi pour nourrir le processus artistique.

Ensemble, nous explorerons les rouages de la psyché et l’influence qu’elle a sur nos vies, avec pour finalité une réflexion plus large sur la condition humaine et la capacité de résilience.

Merci de faire partie de ce voyage. Je suis impatient de créer ce récit empreint d’émotions et de sensibilité. J’ai aussi hâte d’entendre vos réactions, qu’elles soient empreintes d’émotions ou d’un regard plus analytique. Votre soutien et vos commentaires seront précieux tout au long de cette aventure. Merci d’avance pour votre intérêt !

Cette toile crée à partir de mes souvenirs et de mes émotions retrouvées sera le reflet de mon voyage intérieur.

Photo n°1 :

Dans cette scène, je vais explorer les différentes étapes de ma vie en décrivant les multiples rôles que j’ai dû assumer, un « persona » que je revêtais en fonction des circonstances et des attentes de la société. Chaque rôle avait sa propre sensibilité et ses exigences. Is contribuent tous à façonner la personne que je suis aujourd’hui.

Voici donc une première étape de la toile. L’idée est de décrire les différentes étapes de mon individuation.

Titre proposé : « Mes vies, mon œuvre » (en hommage au « Ma vie, mon œuvre » de Carl Gustav Jung).

Etape n°1 – 5 août 2023

Cette nouvelle création présentera et dévoilera les différentes postures qui ont façonné mon existence, un véritable clin d’œil aux instants décisifs de ma vie et des périodes qui suivirent. Je regarde ma trajectoire avec recul. À travers cette histoire personnelle, je souhaite surtout partager avec vous les différentes étapes de mon cheminement vers la guérison, les épreuves surmontées, mais surtout, les prises de conscience et les transformations profondes qu’elles amenèrent.

« Je le regarde ce tableau, C’est fou ce qu’il fourmille de pensées ! Quel ouvrage ! elles en ont la couleur du bleu de travail de l’ouvrier, du bleu du costume sans cravate du cadre. Toutes ces pensées qui ont leur tête, un peu sa tête selon son humeur, et toute cette curiosité pour s’émerveiller de …
C’est fou de les avoir réunies tout autour de ce couple, ce jeune gars, cet homme plus mûr. Et ces pensées pleines de colère, et ces pensées quelquefois joyeuses, et ces pensées parfois remplies de tristesse. Elles forment autour du
couple comme un chapelet pour retracer un chemin de vie… pour dire son « je » d’aujourd’hui… » — Elisabeth – 6 août 2023

J’étais bien embêté par ces deux personnages masculins au milieu de la toile.

Grâce à Elisabeth, l’un d’eux devient féminin.

Cela change la direction de la narration de la toile en évoquant l’amour de ma vie et c’est très bien.

« On dirait un camp de concentration … » — Sophie – 8 août 2023

Effectivement, c’est assez sombre. Ma vie n’est pas si triste ni si dramatique. Par contre lorsque je regarde en arrière, je peux voir les différentes étapes de ma vie, rythmées par ces moments. Les hospitalisation ont été une expérience difficile mais unique, avec leurs propres défis et apprentissages. Certaines ont été plus difficiles mais toutes m’ont permis de changer et de me connaître davantage.

Nouveau titre proposé : « Les pyjamas bleus » (en référence à la tenue portée par les patients dans les services psychiatriques).

« Voici le début d’un tout petit texte qui pourrait décrire aussi les raisons de cette colère :

Parade
Des drôles très solides. Plusieurs ont exploité vos mondes. Sans besoins, et peu pressés de mettre en œuvre leurs brillantes facultés et leur expérience de vos consciences. Quels hommes mûrs ! Des yeux hébétés à la façon de la nuit d’été, rouges et noirs, tricolores, d’acier piqué d’étoiles d’or ; des faciès déformés, plombés, blêmis, incendiés ; des enrouements folâtres ! Ma démarche cruelle, des oripeaux ! – Il y a quelques jeunes, – comment regarderaient-ils Chérubin ? — Pourvus de voix effrayantes et de quelques ressources dangereuses. On les envoie prendre du dos en ville, affublés d’un luxe dégoûtant. Ô le plus violent Paradis de la grimace enragée ! Pas de comparaison avec vos Fakirs et les autres bouffonneries scéniques. Dans des costumes improvisés avec le goût du mauvais rêve, ils jouent des complaintes, des tragédies de malandrins et de demi-dieux spirituels comme l’histoire ou les religions ne l’ont jamais été. Chinois, Hottentots, bohémiens, niais, hyènes, Molochs, vieilles démences, démons sinistres, ils mêlent les tours populaires, maternels, avec les poses et les tendresses bestiales. Ils interpréteraient des pièces nouvelles et des chansons « bonnes filles ». Maîtres jongleurs, ils transforment le lieu et les personnes, et usent de la comédie magnétique. Les yeux flambent, le sang chante, les os s’élargissent, les larmes et des filets rouges ruissellent. Leur raillerie ou leur terreur dure une minute ou des mois entiers. J’ai seul la clef de cette parade sauvage ». Arthur Rimbaud Irène – 10 août 2023

11 réflexions au sujet de « Expérience participative et créative – Étape I »

  1. Merci pour cette confiance, autant que pour l’invitation à vivre et contribuer en un tel processus intime et personnel, artistique,
    J’ai en mémoire à ton sujet et au fil des décennies passées certains récits de certains moments de ton existence que tu choisis donc aujourd’hui de mettre en forme et en valeur, si je comprends bien.
    Ces moments de ton existence qui m’ont parlé, ému comme tu dis et interpellé, sont certains moments de ta vie de jeune enfant et adolescent, mais aussi d’étudiant, de jeune adulte, puis de salarié sur les routes,
    Des récits toujours ornés d’éléments de ton travail. Oui, tu as pu et du remarquer ma présence ainsi au fil du temps et tout l’intérêt porté à ton existence et ton travail créatif, mais aussi sensible et attentif à ta condition humaine et à tous ces ressentis ainsi publiés,
    Je suis là, je serai là, attentif dès à présent encore(sic)!

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      1. Je saisis mal le sens de ta phrase, sinon celui d’un humour dont le sens également méchappe sur ce coup,
        Je ne me sens ni volatile ni ne te sens trés predateur, encore moins en mesure de l’être. En tous les cas aucune appréhension ni peur ne m’habite(sic)

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      1. En raison du fait de certaines de tes publications qui sont des publications anciennes repostées,
        Celle-ci pourrait en être une,

        J’aime

  2. Voici le début d’un tout petit texte qui pourrait décrire aussi les raisons de cette colère :

    Parade (Arthur Rimbaud)
    « Des drôles très solides. Plusieurs ont exploité vos mondes. Sans besoins, et peu pressés de mettre en œuvre leurs brillantes facultés et leur expérience de vos consciences. Quels hommes mûrs ! Des yeux hébétés à la façon de la nuit d’été, rouges et noirs, tricolores, d’acier piqué d’étoiles d’or ; des facies déformés, plombés, blêmis, incendiés ; des enrouements folâtres ! Ma démarche cruelle des oripeaux ! – Il y a quelques jeunes, – comment regarderaient-ils Chérubin ? – pourvus de voix effrayantes et de quelques ressources dangereuses. On les envoie prendre du dos en ville, affublés d’un luxe dégoûtant.
    Ô le plus violent Paradis de la grimace enragée ! Pas de comparaison avec vos Fakirs et les autres bouffonneries scéniques. Dans des costumes improvisés avec le goût du mauvais rêve ils jouent des complaintes, des tragédies de malandrins et de demi-dieux spirituels comme l’histoire ou les religions ne l’ont jamais été. Chinois, Hottentots, bohémiens, niais, hyènes, Molochs, vieilles démences, démons sinistres, ils mêlent les tours populaires, maternels, avec les poses et les tendresses bestiales. Ils interpréteraient des pièces nouvelles et des chansons « bonnes filles ». Maîtres jongleurs, ils transforment le lieu et les personnes, et usent de la comédie magnétique. Les yeux flambent, le sang chante, les os s’élargissent, les larmes et des filets rouges ruissellent. Leur raillerie ou leur terreur dure une minute, ou des mois entiers.
    J’ai seul la clef de cette parade sauvage. »

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