« Nous avons besoin de vivre dans des petites oasis de vie et de fraternité. Notre avenir ce sont les petites compagnies de théâtre, les petites associations, les films avec des petits budgets, les petits bistrots, les petits restaurants, les petits chapiteaux, les petits commerces, les petites entreprises, les petites maisons, les petites voitures, les petites plages, les petits bateaux, les petits ilots entre le ciel et l’eau. Tout toujours accessible à tous. On peut très bien vouloir rester petit et avoir de très grandes ambitions. Ce sont, par exemple, les nouvelles petites structures agricoles qui vont nous permettre de nous protéger de la lente destruction de la planète que nous craignons tous. Le petit commerce au service de la qualité et non de la quantité. Il faut en finir avec les grands nombres, les grands chiffres, les grands calculs.Nous ne sommes pas fait pour vivre comme des fourmis au service d’une seule tête grossièrement pensante. Nous sommes fait pour vivre dans des cercles restreints à taille humaine comme on dit. La fraternité vraie peut-être revigorante au sein des petits groupes.La répartition des richesses devient une obligation absolue si nous ne voulons pas sombrer dans de nouvelles dictatures mais aussi la multiplicité des groupes, des idées, le changement continu, l’intermittence des compétences du pouvoir au pouvoir.

La pandémie nous ramène à notre solitude, elle nous fait ressentir vivement le manque de l’autre, des autres et nous fait entrevoir le danger de violence et de brutalité que représente les grands rassemblements, les grandes utopies, les grandes surfaces commerciales, les grands bénéfices, les grandes fortunes, les grandes institutions où les pouvoirs doivent obligatoirement assujettir, abrutir ou exploiter pour s’imposer ».
EDGAR MORIN
Décidemment, nos grands hommes, tels que celui-çi et avec tout le respect et l’estime que j’ai pour lui et par égard pour tout ce qu’il a pu m’apporter, décidemment, ce Grand Homme est bien naïf pour penser et dire :
– « qui vont nous permettre de nous protéger de la lente destruction de la planète que nous craignons tous »
Comme si cette pensée était dictée par des fondements chrétiens empreints d’une morale capitaliste qui consiste à vivre d’espoir….
Ce monsieur est-il devenu à ce point aveugle, sourd et inconscient pour « croire » que la planète peut encore se remettre d’une destruction au point où elle en est arrivée…..?
Étonnant! On croirait lire un BHL, un Alain Finkielkraut ou un homme politique ordinaire… ou un transhumaniste!
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