Si l’Œuvre au noir est séparation et mort, l’Œuvre au blanc est résurrection. Avec le blanc est atteinte une nouvelle forme d’existence, une vie lumineuse : il se produit un changement d’être, la naissance d’un individu nouveau.
L’Œuvre au blanc est donc lumière, printemps, résurrection, vie, jour, floraison… Elle exprime l’état d’extase active consécutif à un changement ontologique. La condition de l’être humain est alors à la fois suspendue et régénérée.
« Je suis sorti de moi-même et j’ai revêtu un corps qui ne meurt pas. A présent, je ne suis plus le même, j’ai eu une naissance intellectuelle… Je ne suis plus coloré, tangible, mesurable. Tout cela m’est étranger… Et ce n’est pas avec les yeux physiques que l’on peut me voir maintenant. » – Corpus Hermeticum – Hermès Trismégiste