L’ESAD est sad

Il se passe décidément des choses bizarres à Grenoble. Après le magasin des horizons fermé depuis 2 ans, c’est au tour de l’école d’art de la rue Lesdiguières nommée aujourd’hui ESAD (École Supérieure d’Art et Design Grenoble Valence) d’être sur la sellette. Certains étudiants me parlent de restructuration, d’autres de fermeture pure et simple au profit de Valence. Ils me racontent qu’il est prévu 2 ans de travaux dans les locaux avec un financement privé, le mépris de la municipalité et de la Métro à leur égard, leur frustration vis à vis des enseignants, les arguments fallacieux de la direction qui met systématiquement en avant l’excuse sanitaire liée au Covid pour justifier le manque de moyens et surtout leurs questionnements et leurs angoisses à quelques jours des examens.

Les profs qui mangent d’un côté les étudiants de l’autre.

On est bien loin de notre occupation en 1983 pendant laquelle les enseignants nous apportaient des croissants le matin. (Bernard Joisten, alors qui fut l’un des piliers du squat face à la municipalité Carignon, demande même l’intervention de la police)

Ça sent le mépris et le sapin, pas la peinture.
Curieux et bravant le Digicode, je rentre dans ma bonne vieille école.

La directrice générale, Amel Nafti, arrive très vite pour me demander de sortir.

Même en tant qu‘ancien élève, je ne suis plus le bienvenu ici.

C’est triste ces Beaux-Arts qu’on assassine !

3 réflexions au sujet de « L’ESAD est sad »

      1. Mais le monde fourmille de tels lieux de vie et de créations…
        L’école est un passage pour apprendre certaines techniques et connaissances, histoire de l’art, etc. Mais cela reste quand même très limité, très enfermant,
        Non?

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